les fleurs voyagèrent dès l’Antiquité, à la faveur des échanges commerciaux comme des campagnes guerrières.

Les croisés rapportèrent des espèces orientales, dont certaines réussir à s’acclimater en Europe.

A partir du XVI ème siècle, les expéditions  vers le Nouveau Monde s’intéressèrent à la flore locale.

Les Amérindiens en faisaient principalement un usage  alimentaire ou rituel.

Les colons retinrent rarement  le premier, et réprimèrent fréquemment le second.
mais l’importation  d’espèces remarquables  lança l’essor de l’horticulture.

La Hollande s’illustra  en ce domaine dès le XVII ème siècle.

A défaut de soleil et de chaleur , on cultiva en serre des fleurs  venues d’Asie.

D’orient ou des Amériques.

Peu a peu cette pratique se démocratisa. Les jardins d’agrément , apanage des nantis , devinrent  domestiques.

Les jardins publics s’ouvrirent  au commun des mortels.

La flore sauvage, hélas , pâtit de la surexploitation des sols et de la pollution qui déséquilibrèrent les microsystèmes.

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