XI Académie de l’OIT sur l’ESS, 14 – 18 octobre 2019, Madrid (Espagne)
16 de Agosto de 2019, 19:00La 11ème édition de l’Académie de l’OIT sur l’ESS se tiendra à Madrid, Espagne, du 14 au 18 octobre 2019.
Plus d’informations seront bientôt disponibles ici.
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XV Sommet de l’Organisation Internationale du Commerce Équitable, 16 – 19 septembre 2019, Lima (Pérou)
16 de Agosto de 2019, 18:00Le mouvement du commerce équitable se réunira du 16 au 19 septembre à Lima, au Pérou. Leaders, professionnels et innovateurs du mouvement du commerce équitable se réuniront pour célébrer le 30e anniversaire de l’Organisation Internationale du Commerce Équitable.
Le Sommet de l’Organisation Internationale du Commerce Équitable est le plus grand rassemblement mondial d’organisations représentant la chaîne d’approvisionnement du commerce équitable, des producteurs aux exportateurs, importateurs, grossistes et détaillants. C’est le seul événement international qui rassemble en un même lieu différents groupes dédiés au commerce équitable et à la promotion du mouvement en général.
Veuillez visiter la page de l’événement pour plus d’informations.
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II Congrès international sur le coopérativisme et l’économie solidaire, 28 – 29 août, Ville de Mexico (Mexico)
16 de Agosto de 2019, 15:14Du 28 au 29 août, ne manquez pas cet important congrès sur l’#ESS en Amérique latine qui aura lieu à Mexico.
Les processus d’institutionnalisation de l’ESS en Amérique latine seront analysés et évalués à travers des conférences, des groupes de travail et une foire coopérative.
Vous trouverez toute l’information ici.
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INAISE: Conférence annuelle 2019, 28 – 30 Novembre, Agadir (Maroc)
10 de Agosto de 2019, 6:50Cette année, la conférence INAISE analysera le rôle de la finance sociale et solidaire considérée comme un vecteur de transformation économique au 21e siècle. Les participants partageront leurs expériences et créeront des synergies afin d’identifier et de proposer des solutions innovantes.
Le réseau INAISE est le réseau mondial dédié à la finance sociale et solidaire et qui rassemble des acteurs pionniers et historiques du secteur. Le réseau regroupe toutes les parties prenantes qui sont en accord avec sa Charte et qui soutiennent le développement durable, l’économie sociale solidaire, ainsi que le développement rural.
Depuis 2019, INAISE est membre international du RIPESS.
Pour toute l’information sur la conférence, visitez la page web officielle.
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Forum de l’ASEAN sur la durabilité (ASF), 14 septembre 2019, Kuala Lumpur (Malaisie)
9 de Agosto de 2019, 19:42Le 14 septembre prochain, notre membre ASEC / RIPESS Asie accueillera la table ronde » Utiliser les objectifs de développement durable (ODD) pour encourager une approche communautaire pour les entreprises au niveau local » lors du Forum de l’ASEAN sur la durabilité (ASF) 2019 à Kuala Lumpur (Malaisie).
La session aura pour but d’explorer comment les ODD peuvent être utilisés pour relier ces entreprises entre elles dans le partage et l’exploration de pratiques et de solutions qui sont socialement responsables et mutuellement bénéfiques pour les communautés au niveau local.
Le panel sera animé par le Dr Denison Jayasooria et comptera, entre autres, le Dr Benjamin Quiñones, le Dr Eri Trinurini ou Mme Poonsap Tulaphan.
▶ Le Forum de l’ASEAN sur la durabilité fait partie de la Semaine du mode de vie de l’ASEAN 2019 et est organisé par ISIS Malaysia et Penyayang. Axée sur les » Pratiques et opportunités commerciales à l’ère des Objectifs du Développement Durable « , ASF démontrera comment les entreprises d’Asie du Sud-Est ont réagi aux ODD en intégrant les principes et objectifs des ODD dans leurs activités et en utilisant les ODD pour encourager une approche communautaire dans des entreprises telles que l’Économie Sociale Solidaire (ESS).
Vous pouvez consulter le programme ici.
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Les initiatives locales de l’ESS sont essentielles pour assurer la mise en œuvre des ODD
23 de Julho de 2019, 7:20La contribution de l’Économie Sociale Solidaire (ESS) – du local au mondial – est essentielle à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. C’est la conclusion la plus importante de la conférence internationale « Mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable : Quel rôle pour l’Économie Sociale et Solidaire », qui s’est tenue du 24 au 26 juin à Genève. Le RIPESS a participé activement à ces deux journées pour montrer le rôle des expériences de terrain dans l’atteinte des ODD.
Écrit par Gabriel Boichat, RIPESS Intercontinental
Le RIPESS était représenté à la conférence du Groupe de travail des Nations Unies sur l’Économie Sociale Solidaire (UNTFSSE) sur la « Mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable : Quel rôle pour l’Économie Sociale et Solidaire ? » avec une importante délégation de sept personnes de différents continents qui ont toutes joué un rôle actif.
43 communications ont été présentées au cours de 20 sessions différentes et la conférence a réuni un peu plus de 200 participants : une quinzaine de représentants de gouvernements, 25 personnes travaillant pour des agences des Nations Unies (à l’exclusion des 20 membres de l’équipe organisatrice de la conférence), 50 représentants du secteur ONG/ESS et 70 participants liés au monde universitaire.
En tant que réseau intercontinental d’ESS, il était essentiel d’illustrer la capacité des organisations d’ESS à mettre en œuvre les ODD (en complément des chercheurs universitaires qui étaient les principaux publics/orateurs pour les présentations des cas d’étude), et de fournir des preuves supplémentaires qui peuvent être utilisées pour convaincre les pays et institutions internationales que l’ESS devrait être incluse dans tous les efforts pour atteindre les ODD.
Dans l’ensemble, l’évaluation faite lors de la séance de clôture est que, tout au long des deux jours de la conférence, la contribution de l’ESS à la réalisation des ODD de l’ONU a été soulignée grâce aux études de cas présentées. Pour l’avenir, il a été convenu que l’UNTFSSE, à laquelle le RIPESS contribue activement, transmette des messages depuis le terrain et se prépare à travailler sur une résolution des Nations Unies sur l’ESS.
Pour le RIPESS, cette conclusion est très importante et l’approbation éventuelle d’une résolution de l’ONU sur l’ESS serait une étape clé qui aurait un impact positif sur tout le secteur. Mais pour le RIPESS, il est également absolument essentiel de s’assurer que les acteurs locaux de l’ESS s’approprient réellement des ODD. C’est le seul moyen de s’assurer que les acteurs de base peuvent mettre en œuvre les ODD en étant conscients de leur impact et de leurs avantages, et apporter leur propre vision pour localiser ces objectifs, et mener un plaidoyer dans cette direction.
Contributions du RIPESS à la conférence
La délégation du RIPESS a été intégrée par Laura Cicciarelli (Québec – RIPESS Amérique du Nord), Jason Nardi (Italie – RIPESS UE), Madani Coumaré (Mali – RAESS/RIPESS Afrique) et Laure Jongejans (Espagne – Secrétaire exécutive du RIPESS), ainsi que Judith Hitchman (France – Présidente du Urgenci), Denison Jayasooria (Indonésie – ASEC/RIPESS Asie) et Yvon Poirier (Québec – RIPESS Amérique du Nord) qui ont présenté trois communications sur les expériences d’ESS qui contribuent à la mise en œuvre des ODD comme mentionné dans les nouvelles précédentes. Avec les 43 autres expériences locales, régionales et mondiales en matière d’ESS présentées, l’UNTFSSE a aidé à identifier et à mobiliser des recherches de différentes régions et territoires qui peuvent contribuer aux efforts de l’Équipe spéciale pour intensifier et promouvoir l’ESS comme moyen de mise en œuvre des ODD en examinant de manière critique le rôle des ESS.
Judith Hitchman, Présidente d’Urgenci, le Réseau international de l’agriculture soutenue par les citoyens et membre du conseil d’administration du RIPESS a présenté » Comment l’agriculture soutenue par les citoyens contribue à la réalisation de l’Économie Solidaire dans les ODD « . Ce document montre clairement que l’alimentation est une question transversale et qu’elle doit être abordée à travers la transversalité de l’ESS. C’est aussi grâce à une approche fondée sur les droits humains qui englobe le droit à l’alimentation et d’autres droits humains fondamentaux, y compris la santé et la nutrition, que l’ESS peut être véritablement appliquée. L’ESS est par définition une économie fondée sur les droits humains qui inclut le droit au travail décent parmi de nombreux autres aspects.
Le Professeur Denison Jayasooria, Président de l’ASEC – RIPESS Asie a partagé les principales conclusions de son article sur les « Projets de foresterie communautaire en Malaisie » : Participation de la communauté à la mise en œuvre des ODD » et Yvon Poirier, du RIPESS North America, a présenté le document « Association pour les fermes Sarva Seva (ASSEFA) Inde : 50 ans de développement durable« .
Dans le cadre de la conférence, le RIPESS Intercontinental a également organisé la session de travail « Construire le mouvement ESS du local au global« . La session a montré comment la dimension décentralisée du RIPESS et son travail du local au global sont fondamentaux pour la promotion de l’ESS comme outil de transformation économique et sociale qui améliore la vie des gens.
Enfin, Judith Hitchman, Denison Jayasooria et Laura Cicciarelli ont participé à la séance de clôture au cours de laquelle elles ont présenté les principaux messages de la conférence avec l’OCDE et l’Institut de recherche pour le développement social (UNRISD).
Vous trouverez sur ce lien quelques photos prises lors de la conférence.
Après la conférence, rappelez-vous où trouver des ressources sur l’ESS
Maintenant que la conférence est terminée, il est temps de continuer à travailler afin de s’assurer que l’ESS soit promue dans les forums internationaux comme un vecteur de transformation économique, rendant les expériences locales d’ESS visibles comme un élément clé pour améliorer la vie des gens.
Pour atteindre cet objectif, il est essentiel d’avoir accès aux connaissances sur ce qui se fait sur le terrain. Toute politique ou déclaration internationale, ainsi qu’une future résolution des Nations Unies sur l’ESS, ne peuvent être efficaces que si elles tiennent compte de ce qui se passe au niveau local.
Pour cela, nous vous recommandons fortement de visiter le centre de ressources sur l’ESS de SocioÉco. Cette page Web rassemble des articles, des nouvelles, des études ou des politiques publiques pertinentes sur l’ESS, entre autres, du monde entier. Nous recommandons particulièrement de consulter la cartographie sur les « solutions ESS pour les ODD » ainsi que la cartographie sur les « solutions de politiques publiques pour les ODD« .
Ces ressources clés peuvent compléter le Centre de connaissances de l’UNTFSSE avec une compilation très intéressante d’expériences locales, régionales et mondiales en ESS. En plus des communications présentées à la Conférence de l’UNRISD, des diapositives de présentation sont ou seront bientôt disponibles sur le Knowledge Hub.
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Les initiatives de base de l’ESS sont essentielles pour assurer la mise en œuvre des ODD
23 de Julho de 2019, 7:20La contribution de l’Économie Sociale Solidaire (ESS) – du local au mondial – est essentielle à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. C’est la conclusion la plus importante de la conférence internationale « Mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable : Quel rôle pour l’Économie Sociale et Solidaire », qui s’est tenue du 24 au 26 juin à Genève. Le RIPESS a participé activement à ces deux journées pour montrer le rôle des expériences de terrain dans l’atteinte des ODD.
Écrit par Gabriel Boichat, RIPESS Intercontinental
Le RIPESS était représenté à la conférence du Groupe de travail des Nations Unies sur l’Économie Sociale Solidaire (UNTFSSE) sur la « Mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable : Quel rôle pour l’Économie Sociale et Solidaire ? » avec une importante délégation de sept personnes de différents continents qui ont toutes joué un rôle actif.
43 communications ont été présentées au cours de 20 sessions différentes et la conférence a réuni un peu plus de 200 participants : une quinzaine de représentants de gouvernements, 25 personnes travaillant pour des agences des Nations Unies (à l’exclusion des 20 membres de l’équipe organisatrice de la conférence), 50 représentants du secteur ONG/ESS et 70 participants liés au monde universitaire.
En tant que réseau intercontinental d’ESS, il était essentiel d’illustrer la capacité des organisations d’ESS à mettre en œuvre les ODD (en complément des chercheurs universitaires qui étaient les principaux publics/orateurs pour les présentations des cas d’étude), et de fournir des preuves supplémentaires qui peuvent être utilisées pour convaincre les pays et institutions internationales que l’ESS devrait être incluse dans tous les efforts pour atteindre les ODD.
Dans l’ensemble, l’évaluation faite lors de la séance de clôture est que, tout au long des deux jours de la conférence, la contribution de l’ESS à la réalisation des ODD de l’ONU a été soulignée grâce aux études de cas présentées. Pour l’avenir, il a été convenu que l’UNTFSSE, à laquelle le RIPESS contribue activement, transmette des messages depuis le terrain et se prépare à travailler sur une résolution des Nations Unies sur l’ESS.
Pour le RIPESS, cette conclusion est très importante et l’approbation éventuelle d’une résolution de l’ONU sur l’ESS serait une étape clé qui aurait un impact positif sur tout le secteur. Mais pour le RIPESS, il est également absolument essentiel de s’assurer que les acteurs locaux de l’ESS s’approprient réellement des ODD. C’est le seul moyen de s’assurer que les acteurs de base peuvent mettre en œuvre les ODD en étant conscients de leur impact et de leurs avantages, et apporter leur propre vision pour localiser ces objectifs, et mener un plaidoyer dans cette direction.
Contributions du RIPESS à la conférence
La délégation du RIPESS a été intégrée par Laura Cicciarelli (Québec – RIPESS Amérique du Nord), Jason Nardi (Italie – RIPESS UE), Madani Coumaré (Mali – RAESS/RIPESS Afrique) et Laure Jongejans (Espagne – Secrétaire exécutive du RIPESS), ainsi que Judith Hitchman (France – Présidente du Urgenci), Denison Jayasooria (Indonésie – ASEC/RIPESS Asie) et Yvon Poirier (Québec – RIPESS Amérique du Nord) qui ont présenté trois communications sur les expériences d’ESS qui contribuent à la mise en œuvre des ODD comme mentionné dans les nouvelles précédentes. Avec les 43 autres expériences locales, régionales et mondiales en matière d’ESS présentées, l’UNTFSSE a aidé à identifier et à mobiliser des recherches de différentes régions et territoires qui peuvent contribuer aux efforts de l’Équipe spéciale pour intensifier et promouvoir l’ESS comme moyen de mise en œuvre des ODD en examinant de manière critique le rôle des ESS.
Judith Hitchman, Présidente d’Urgenci, le Réseau international de l’agriculture soutenue par les citoyens et membre du conseil d’administration du RIPESS a présenté » Comment l’agriculture soutenue par les citoyens contribue à la réalisation de l’Économie Solidaire dans les ODD « . Ce document montre clairement que l’alimentation est une question transversale et qu’elle doit être abordée à travers la transversalité de l’ESS. C’est aussi grâce à une approche fondée sur les droits humains qui englobe le droit à l’alimentation et d’autres droits humains fondamentaux, y compris la santé et la nutrition, que l’ESS peut être véritablement appliquée. L’ESS est par définition une économie fondée sur les droits humains qui inclut le droit au travail décent parmi de nombreux autres aspects.
Le Professeur Denison Jayasooria, Président de l’ASEC – RIPESS Asie a partagé les principales conclusions de son article sur les « Projets de foresterie communautaire en Malaisie » : Participation de la communauté à la mise en œuvre des ODD » et Yvon Poirier, du RIPESS North America, a présenté le document « Association pour les fermes Sarva Seva (ASSEFA) Inde : 50 ans de développement durable« .
Dans le cadre de la conférence, le RIPESS Intercontinental a également organisé la session de travail « Construire le mouvement ESS du local au global« . La session a montré comment la dimension décentralisée du RIPESS et son travail du local au global sont fondamentaux pour la promotion de l’ESS comme outil de transformation économique et sociale qui améliore la vie des gens.
Enfin, Judith Hitchman, Denison Jayasooria et Laura Cicciarelli ont participé à la séance de clôture au cours de laquelle elles ont présenté les principaux messages de la conférence avec l’OCDE et l’Institut de recherche pour le développement social (UNRISD).
Vous trouverez sur ce lien quelques photos prises lors de la conférence.
Après la conférence, rappelez-vous où trouver des ressources sur l’ESS
Maintenant que la conférence est terminée, il est temps de continuer à travailler afin de s’assurer que l’ESS soit promue dans les forums internationaux comme un vecteur de transformation économique, rendant les expériences locales d’ESS visibles comme un élément clé pour améliorer la vie des gens.
Pour atteindre cet objectif, il est essentiel d’avoir accès aux connaissances sur ce qui se fait sur le terrain. Toute politique ou déclaration internationale, ainsi qu’une future résolution des Nations Unies sur l’ESS, ne peuvent être efficaces que si elles tiennent compte de ce qui se passe au niveau local.
Pour cela, nous vous recommandons fortement de visiter le centre de ressources sur l’ESS de SocioÉco. Cette page Web rassemble des articles, des nouvelles, des études ou des politiques publiques pertinentes sur l’ESS, entre autres, du monde entier. Nous recommandons particulièrement de consulter la cartographie sur les « solutions ESS pour les ODD » ainsi que la cartographie sur les « solutions de politiques publiques pour les ODD« .
Ces ressources clés peuvent compléter le Centre de connaissances de l’UNTFSSE avec une compilation très intéressante d’expériences locales, régionales et mondiales en ESS. En plus des communications présentées à la Conférence de l’UNRISD, des diapositives de présentation sont ou seront bientôt disponibles sur le Knowledge Hub.
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La collaboration entre la ville de Bamako et RENAPESS : un exemple pour l’Afrique de co-construction de Politiques Publiques de l’ESS
23 de Julho de 2019, 5:42Les villes et l’Économie Social Solidaire (ESS) ont un rôle déterminant pour favoriser le développement économique local. Ceci est particulièrement important dans les pays africains, tel qu’il a été constaté durant le « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF » qui a eu lieu du 25 au 26 avril à Bamako (Mali) et où le Réseau Malien de l’ESS (RENAPESS) ainsi que le Réseau Africain de l’ESS (RAESS – RIPESS Afrique) ont été des partenaires clés pour son organisation.
Écrit par Gabriel Boichat, RIPESS Intercontinental
La rencontre « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF : l’ESS pour une urbanisation maîtrisée et inclusive des villes africaine » a permit de visibiliser l’importance et l’envergure de l’ESS dans les pays africains. L’ESS est perçue comme l’une des meilleures alternatives pour l’accès des personnes économiquement vulnérables aux services et équipements socio-collectifs de base. Ainsi, grâce aux pratiques inclusives de l’ESS, les populations se sortent elles-mêmes du cercle vicieux de la pauvreté́ et peuvent améliorer durablement leur mode de vie.
Dans la perspective d’établir un développement durable de la région, la rencontre avait pour objectifs faciliter la construction d’une plateforme, permettant un échange régulier d’expériences et de bonnes pratiques dans la co-construction de politiques publiques entre les collectivités territoriales et les acteurs de la société civile ; donner davantage de visibilité et de reconnaissance aux expériences des gouvernements locaux dans le domaine de l’ESS ; et accompagner les gouvernements locaux de la région dans la co-construction de politiques publiques répondant aux besoins et aux demandes des citoyens, entre autres objectifs.
Pour Madani Koumaré, Président du Réseau National d’Appui à l’Économie Sociale et Solidaire du Mali (RENAPESS) et membre du Conseil d’Administration du RIPESS Intercontinental, « le principal enjeu de la rencontre était de convaincre les collectivités qu’elles ont un rôle primordial dans l’ancrage de l’ESS ainsi qu’une responsabilité dans le développement social de l’ESS ». En Afrique, « l’ESS est surtout des jeunes et des femmes, qui sont en marge des opportunités classiques d’accès au crédit ou à l’emploi. L’ESS donne réponse à ça grâce à la mutualisation des forces et des opportunités, en plus des outils qu’elle apporte », rajoute Koumaré.
Par exemple, l’ESS apporte des solutions pour le financement à travers des finances solidaires. C’est ici que la ville de Bamako intervient pour mettre en place des fonds en plus d’accompagner les projets pour rendre viables les entreprises.
Finalement, pour Madani Koumaré, l’autre enjeu de la rencontre était que Bamako, en tant que viceprésidence du GSEF qui développe l’ESS à travers le monde, la ville malienne à comme responsabilité d’engager les collectivités africaines par les villes : « nous devons mobiliser les villes africaines, les mettre en première ligne et assurer un dialogue entre elles de promotion de l’ESS », a-t-il déclaré.
Ainsi, la rencontre a permis de promouvoir une interface entre la société civile et les gouvernements locaux pour influencer les débats depuis le local vers le national et accélérer l’adoption de la part des états des politiques publiques qui conviennent à l’ESS ainsi que d’étendre l’influence politique du GSEF et d’autres entités qui y travaillent depuis longtemps. Selon Madani Koumaré, « il faut mettre le RIPESS au centre des activités de promotion de l’ESS mondiale. Le RIPESS est la structure la plus proche des acteurs réels de l’ESS, une réalité qu’il faut mettre en valeur, par le biais du RAESS, dans les pays en partenariat avec le GSEF ».
Dans ce sens, pour Madani Koumaré ce dialogue sur l’ESS entre les villes africaines doit permettre d’abord d’analyser les problèmes de la région ainsi que les besoins, pour ensuite définir ce que les villes peuvent proposer à travers d’un plan d’actions où soient établis le rôle et les responsabilités de chacun. « Pour les villes, ce dialogue est un véhicule de coopération et de partenariat qui est établi et qui les permette agir. Les villes sont sur le terrain, une condition indispensable pour le développement local. C’est ici que Bamako peut agir avec un appui financier et le support à un partenariat qui appui les dynamiques de dialogue ».
L’exemple de Bamako et du Mali
La capitale du Mali, Bamako, est depuis plusieurs années une référence dans la promotion de l’ESS et la co-construction de politiques publiques en Afrique. Ainsi, aujourd’hui, Bamako est la ville qui représente l’Afrique dans le conseil d’administration du GSEF et le siège du RENAPES, qui est un réseau de référence pour les politiques publiques. D’autre part, le Mali est le seul pays africain qui a une politique nationale de promotion de l’ESS avec un plan d’action et qui est le siège d’un réseau ESS, ce qui marque le contexte travail de la ville de Bamako dans l’ESS.
Mais comment Bamako est devenu un exemple dans la co-construction des politiques publiques de l’ESS ? Madani Koumaré explique qu’ils travaillent avec des acteurs de tous les secteurs : « On travaille sur un territoire où interviennent des collectivités et des citoyens. Donc en premier lieu, il y a un travail d’identification et ensuite d’organisation des entités de l’ESS qui se regroupent au sein de diverses formes d’organisations sociales (coopératives, groupements d’intérêt économique, mutuelles, associations gestionnaires…), si elles en ont l’opportunité, pour pouvoir entreprendre collectivement des activités économiques et professionnelles leur permettant de vivre dignement ».
Pour cela, « il a fallu asseoir une stratégie commune pour accompagner les acteurs de l’ESS et les acteurs informels pour leur transition vers l’économie de l’ESS. Toutes les problématiques de l’urbanisation trouvent solution à travers de l’ESS et de l’informel : assainissement, transport publique, fourniture de vivres des marchés, matériaux de construction, ainsi que l’éducation. C’est pour cela qu’il y a un grand intérêt d’approcher les collectivités pour pouvoir structurer des stratégies communes avec tous les acteurs », tel qu’affirme Madani Koumaré. Et il rajoute : « c’est du gagnant – gagnant car Bamako n’a pas la solution, sinon que ce sont les acteurs de l’ESS qui ont le savoir-faire et les solutions ».
Finalement, il est important de souligner que, depuis 2014, le Mali a un réseau national de parlementaires de l’ESS qui permet d’articuler le dialogue entre les différents acteurs de l’ESS dans le pays et de promouvoir l’engagement des parlementaires dans l’ESS. Cette expérience positive est un instrument important qui peut être adopté dans d’autres pays de la région pour renforcer la présence de l’ESS dans le débat politique.
La Déclaration de Bamako
A l’issu de ce « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF », les élus locaux et représentants de collectivités territoriales, d’organisations de réseaux de l’ESS de 8 pays d’Afrique de l’ouest et centrale ont signé la Déclaration de Bamako qui affirme “qu’une démarche inclusive et globale de promotion de l’ESS incluant tous les acteurs est nécessaire pour un développement durable des territoires”.
La déclaration comporte plusieurs engagements de la part des gouvernements centraux, des collectivités territoriales et des acteurs de l’ESS dans l’optique de visibiliser que l’ESS n’est pas une alternative, mais qu’elle doit devenir la règle. La déclaration permettra donc que toutes les villes travaillent sur ce modèle avec les collectivités territoriales et avec les réseaux de l’ESS pour faire des propositions envers les gouvernements qui permettent le développement des pays dans leur globalités.
Notamment, les signataires de la Déclaration de Bamako s’engagent à élaborer un plan d’action afin de poursuivre les efforts d’information, de communication, de sensibilisation, et de promotion de l’ESS pour son appropriation dans les territoires ; construire et animer un cadre de partenariat multi-acteurs en tant qu’espace d’échange, de partage des bonnes pratiques entre pairs, et de construction de stratégies ; ou développer et mobiliser sans délai des partenariats stratégiques avec les réseaux internationaux de l’ESS et autour des mécanismes des Nations Unies qui promeuvent l’ESS (GSEF, OIF, RIPESS, UN Inter-Agency Task Force on Social and Solidarity Economy, GPIESS…) afin d’accroître les synergies, parmi d’autres mesures pour soutenir la promotion de l’ESS en Afrique.
L’intégralité du texte de la Déclaration de Bamako peut être consultée ici.
Un réseau d’élus et un réseau de ministres de l’ESS pour l’Afrique
Le « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF » a permis non seulement d’augmenter la crédibilité des acteurs de l’ESS, mais aussi de faire venir d’autres réseaux nationaux pour qu’ils s’inspirent des expériences déjà en place et commencer à travailler en tandem avec les collectivités pour que l’ESS soit inscrite dans le travail de tous à niveau national.
En outre, cette rencontre a permis de parler le même langage, d’accorder quelles sont les stratégies pour développer l’ESS pour qu’elle soit là pour éradiquer la pauvreté, pour l’insertion dans l’économie des femmes et des jeunes, ainsi que pour l’appropriation du développement économique dans le territoire.
La rencontre de Bamako a permis de lancer une nouvelle idée de développement sur les principes et les valeurs de l’ESS avec les acteurs de base, les organisations de l’ESS et les autres acteurs comme chercheurs, cadre des administrations publiques et les élus locaux.
Finalement, la rencontre et la déclaration ont prévu la mise en place, d’une part, d’un réseau africain d’élus locaux qui a été annoncé pendant la conférence internationale Pact for Impact à Paris. Le Maire de Bamako a appelé ces pairs avec l’objectif de promouvoir une co-construction des politiques publiques pour l’ESS à niveau des états. Et d’autre part, la mobilisation du ministre malien du développement de l’ESS a été le premier pas pour la création d’un réseau de ministres africains de l’ESS.
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Le partenariat ville de Bamako et RENAPESS : un exemple pour l’Afrique de co-construction de Politiques Publiques de l’ESS
23 de Julho de 2019, 5:42Les villes et l’Économie Social Solidaire (ESS) ont un rôle déterminant pour favoriser le développement économique local. Ceci est particulièrement important dans les pays africains, tel qu’il a été constaté durant le « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF » qui a eu lieu du 25 au 26 avril à Bamako (Mali) et où le Réseau Malien de l’ESS (RENAPESS) ainsi que le Réseau Africain de l’ESS (RAESS – RIPESS Afrique) ont été des partenaires clés pour son organisation.
Écrit par Gabriel Boichat, RIPESS Intercontinental
La rencontre « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF : l’ESS pour une urbanisation maîtrisée et inclusive des villes africaine » a permit de visibiliser l’importance et l’envergure de l’ESS dans les pays africains. L’ESS est perçue comme l’une des meilleures alternatives pour l’accès des personnes économiquement vulnérables aux services et équipements socio-collectifs de base. Ainsi, grâce aux pratiques inclusives de l’ESS, les populations se sortent elles-mêmes du cercle vicieux de la pauvreté́ et peuvent améliorer durablement leur mode de vie.
Dans la perspective d’établir un développement durable de la région, la rencontre avait pour objectifs faciliter la construction d’une plateforme, permettant un échange régulier d’expériences et de bonnes pratiques dans la co-construction de politiques publiques entre les collectivités territoriales et les acteurs de la société civile ; donner davantage de visibilité et de reconnaissance aux expériences des gouvernements locaux dans le domaine de l’ESS ; et accompagner les gouvernements locaux de la région dans la co-construction de politiques publiques répondant aux besoins et aux demandes des citoyens, entre autres objectifs.
Pour Madani Koumaré, Président du Réseau National d’Appui à l’Économie Sociale et Solidaire du Mali (RENAPESS) et membre du Conseil d’Administration du RIPESS Intercontinental, « le principal enjeu de la rencontre était de convaincre les collectivités qu’elles ont un rôle primordial dans l’ancrage de l’ESS ainsi qu’une responsabilité dans le développement social de l’ESS ». En Afrique, « l’ESS est surtout des jeunes et des femmes, qui sont en marge des opportunités classiques d’accès au crédit ou à l’emploi. L’ESS donne réponse à ça grâce à la mutualisation des forces et des opportunités, en plus des outils qu’elle apporte », rajoute Koumaré.
Par exemple, l’ESS apporte des solutions pour le financement à travers des finances solidaires. C’est ici que la ville de Bamako intervient pour mettre en place des fonds en plus d’accompagner les projets pour rendre viables les entreprises.
Finalement, pour Madani Koumaré, l’autre enjeu de la rencontre était que Bamako, en tant que viceprésidence du GSEF qui développe l’ESS à travers le monde, la ville malienne à comme responsabilité d’engager les collectivités africaines par les villes : « nous devons mobiliser les villes africaines, les mettre en première ligne et assurer un dialogue entre elles de promotion de l’ESS », a-t-il déclaré.
Ainsi, la rencontre a permis de promouvoir une interface entre la société civile et les gouvernements locaux pour influencer les débats depuis le local vers le national et accélérer l’adoption de la part des états des politiques publiques qui conviennent à l’ESS ainsi que d’étendre l’influence politique du GSEF et d’autres entités qui y travaillent depuis longtemps. Selon Madani Koumaré, « il faut mettre le RIPESS au centre des activités de promotion de l’ESS mondiale. Le RIPESS est la structure la plus proche des acteurs réels de l’ESS, une réalité qu’il faut mettre en valeur, par le biais du RAESS, dans les pays en partenariat avec le GSEF ».
Dans ce sens, pour Madani Koumaré ce dialogue sur l’ESS entre les villes africaines doit permettre d’abord d’analyser les problèmes de la région ainsi que les besoins, pour ensuite définir ce que les villes peuvent proposer à travers d’un plan d’actions où soient établis le rôle et les responsabilités de chacun. « Pour les villes, ce dialogue est un véhicule de coopération et de partenariat qui est établi et qui les permette agir. Les villes sont sur le terrain, une condition indispensable pour le développement local. C’est ici que Bamako peut agir avec un appui financier et le support à un partenariat qui appui les dynamiques de dialogue ».
L’exemple de Bamako et du Mali
La capitale du Mali, Bamako, est depuis plusieurs années une référence dans la promotion de l’ESS et la co-construction de politiques publiques en Afrique. Ainsi, aujourd’hui, Bamako est la ville qui représente l’Afrique dans le conseil d’administration du GSEF et le siège du RENAPES, qui est un réseau de référence pour les politiques publiques. D’autre part, le Mali est le seul pays africain qui a une politique nationale de promotion de l’ESS avec un plan d’action et qui est le siège d’un réseau ESS, ce qui marque le contexte travail de la ville de Bamako dans l’ESS.
Mais comment Bamako est devenu un exemple dans la co-construction des politiques publiques de l’ESS ? Madani Koumaré explique qu’ils travaillent avec des acteurs de tous les secteurs : « On travaille sur un territoire où interviennent des collectivités et des citoyens. Donc en premier lieu, il y a un travail d’identification et ensuite d’organisation des entités de l’ESS qui se regroupent au sein de diverses formes d’organisations sociales (coopératives, groupements d’intérêt économique, mutuelles, associations gestionnaires…), si elles en ont l’opportunité, pour pouvoir entreprendre collectivement des activités économiques et professionnelles leur permettant de vivre dignement ».
Pour cela, « il a fallu asseoir une stratégie commune pour accompagner les acteurs de l’ESS et les acteurs informels pour leur transition vers l’économie de l’ESS. Toutes les problématiques de l’urbanisation trouvent solution à travers de l’ESS et de l’informel : assainissement, transport publique, fourniture de vivres des marchés, matériaux de construction, ainsi que l’éducation. C’est pour cela qu’il y a un grand intérêt d’approcher les collectivités pour pouvoir structurer des stratégies communes avec tous les acteurs », tel qu’affirme Madani Koumaré. Et il rajoute : « c’est du gagnant – gagnant car Bamako n’a pas la solution, sinon que ce sont les acteurs de l’ESS qui ont le savoir-faire et les solutions ».
Finalement, il est important de souligner que, depuis 2014, le Mali a un réseau national de parlementaires de l’ESS qui permet d’articuler le dialogue entre les différents acteurs de l’ESS dans le pays et de promouvoir l’engagement des parlementaires dans l’ESS. Cette expérience positive est un instrument important qui peut être adopté dans d’autres pays de la région pour renforcer la présence de l’ESS dans le débat politique.
La Déclaration de Bamako
A l’issu de ce « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF », les élus locaux et représentants de collectivités territoriales, d’organisations de réseaux de l’ESS de 8 pays d’Afrique de l’ouest et centrale ont signé la Déclaration de Bamako qui affirme “qu’une démarche inclusive et globale de promotion de l’ESS incluant tous les acteurs est nécessaire pour un développement durable des territoires”.
La déclaration comporte plusieurs engagements de la part des gouvernements centraux, des collectivités territoriales et des acteurs de l’ESS dans l’optique de visibiliser que l’ESS n’est pas une alternative, mais qu’elle doit devenir la règle. La déclaration permettra donc que toutes les villes travaillent sur ce modèle avec les collectivités territoriales et avec les réseaux de l’ESS pour faire des propositions envers les gouvernements qui permettent le développement des pays dans leur globalités.
Notamment, les signataires de la Déclaration de Bamako s’engagent à élaborer un plan d’action afin de poursuivre les efforts d’information, de communication, de sensibilisation, et de promotion de l’ESS pour son appropriation dans les territoires ; construire et animer un cadre de partenariat multi-acteurs en tant qu’espace d’échange, de partage des bonnes pratiques entre pairs, et de construction de stratégies ; ou développer et mobiliser sans délai des partenariats stratégiques avec les réseaux internationaux de l’ESS et autour des mécanismes des Nations Unies qui promeuvent l’ESS (GSEF, OIF, RIPESS, UN Inter-Agency Task Force on Social and Solidarity Economy, GPIESS…) afin d’accroître les synergies, parmi d’autres mesures pour soutenir la promotion de l’ESS en Afrique.
L’intégralité du texte de la Déclaration de Bamako peut être consultée ici.
Un réseau d’élus et un réseau de ministres de l’ESS pour l’Afrique
Le « Deuxième dialogue politique Afrique de GSEF » a permis non seulement d’augmenter la crédibilité des acteurs de l’ESS, mais aussi de faire venir d’autres réseaux nationaux pour qu’ils s’inspirent des expériences déjà en place et commencer à travailler en tandem avec les collectivités pour que l’ESS soit inscrite dans le travail de tous à niveau national.
En outre, cette rencontre a permis de parler le même langage, d’accorder quelles sont les stratégies pour développer l’ESS pour qu’elle soit là pour éradiquer la pauvreté, pour l’insertion dans l’économie des femmes et des jeunes, ainsi que pour l’appropriation du développement économique dans le territoire.
La rencontre de Bamako a permis de lancer une nouvelle idée de développement sur les principes et les valeurs de l’ESS avec les acteurs de base, les organisations de l’ESS et les autres acteurs comme chercheurs, cadre des administrations publiques et les élus locaux.
Finalement, la rencontre et la déclaration ont prévu la mise en place, d’une part, d’un réseau africain d’élus locaux qui a été annoncé pendant la conférence internationale Pact for Impact à Paris. Le Maire de Bamako a appelé ces pairs avec l’objectif de promouvoir une co-construction des politiques publiques pour l’ESS à niveau des états. Et d’autre part, la mobilisation du ministre malien du développement de l’ESS a été le premier pas pour la création d’un réseau de ministres africains de l’ESS.
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Pact for Impact lance la création d’une Alliance Mondiale pour l’économie sociale et inclusive
18 de Julho de 2019, 9:37La conférence internationale Pact for Impact a permit de placer l’économie sociale et inclusive au coeur de l’agenda international. La contribution active du RIPESS à l’organisation de l’événement a permis de visibiliser son approche de l’ESS pour assurer de porter la voix de l’ESS du terrain et des réseaux d’ESS.
Les 10 et 11 juillet derniers s’est tenue à Paris (France) la conférence internationale Pact for Impact pour placer l’économie sociale et inclusive au cœur de l’agenda international. La conférence avait pour objectif de créer une Alliance Mondiale pour l’économie sociale et inclusive impliquant les gouvernements, les réseaux et les principales parties prenantes.
La contribution active du RIPESS à l’organisation de l’événement, avec notamment la mobilisation d’intervenants et de participants du RIPESS en provenance de tous les continents, à l’exception de l’Amérique latine, a permis de visibiliser son approche de l’ESS sur les différents panels pendant les deux jours de l’événement pour assurer de porter la voix de l’ESS du terrain et des réseaux d’ESS.
Pour plus de détails sur les contributions des membres du RIPESS pendant la rencontre, se référer à l’article ayant précédé la rencontre, publié par le RIPESS.
Cette rencontre étant le début d’une dynamique qui doit favoriser la construction d’alliances multiacteurs en faveur du développement d’une « économie sociale et inclusive », un Manifeste a été signé à la clôture de cet événement. Le Manifeste reconnaît explicitement l’importance de l’ESS afin d’atteindre cette économie sociale et inclusive : « Pact for Impact a pour ambition de créer une Alliance mondiale au service de la reconnaissance et du développement de l‘Économie Sociale et Solidaire (ESS), de l’Économie Inclusive, de ses entreprises et de tous les acteurs de l’innovation sociale. »
Suite à cela une feuille de route va être élaborée avec les différents acteurs, et un appel à participation plus large, à d’autres gouvernements et multiples acteurs de ces économies et structures d’appui et de financement.
L’importance des territoires
Au-delà de faire valoir l’ESS tel que l’entend le RIPESS (en contraste à d’autres formes d’économies sociales également inclues dans la perspective de Pact for Impact), le RIPESS a particulièrement insisté sur l’importance que ces alliances se fassent au niveau des territoires, et non pas uniquement au niveau mondial (« du local au global » comme revendique souvent le RIPESS).
Par ailleurs le RIPESS s’engage à assurer que les initiatives d’ESS structurées en réseaux soient représentées dans les différents espaces sur ces territoires, mais aussi au niveau mondial, pour pouvoir s’assurer d’un plaidoyer pour l’action à partir des besoins réels et potentiels des acteurs du terrain.
Ainsi, par exemple, le Chantier de l’économie sociale a démontré comment l’écosystème en économie sociale s’est développé au Québec, en réponse aux besoins des territoires, des réseaux et des acteurs et en co-construction avec les pouvoirs publics.
Pour sa part, le Mali a donné l’exemple dans la session de clôture, sachant que le réseau d’ESS Malien (Renapess) a permis le développement d’une plateforme multiacteurs et a mobilisé pour cet événement tant le maire de la ville de Bamako (également Vice Président du GSEF pour l’Afrique), que le niveau du Ministère Malien.
Des annonces ont d’ailleurs été faites à l’occasion de cette plénière par rapport au continent Africain : celle de la création d’un réseau de Maires de l’ESS africains, la perspective d’un réseau de Ministres africains de l’ESS (respectivement sous l’invitation du Maire de Bamako, et celle du Ministère Malien), et enfin la tenue d’une rencontre continentale africaine sur l’ESS au Maroc. Ceci est une illustration de dynamiques d’alliances déjà en cours, que le processus de Pact for Impact peut être amené à rendre visible et à potentialiser.
Lors du panel de clôture, Madani Koumaré, Président du réseau Malien et Africain de l’ESS (RENAPESS et RAESS) s’est lancé à rebaptiser, et à s’approprier le PACT en tant que « Partenariat pour des Actions Concrètes sur le Terrain ».
Le RIPESS se félicite de la création de l’Alliance mondiale pour une économie sociale et inclusive et s’engage à œuvrer pour son succès. L’Alliance peut être très importante pour intégrer l’ESS en tant qu’approche essentielle pour atteindre et localiser les objectifs de développement durable (ODD) de 2030 adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015.
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